Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

jeudi 15 mai 2014

Premier instant : "il est né pour m'apprendre la patience ! "







"Au bout de la patience, il y a le ciel."
Proverbe africain

"Combien sont pauvres ceux qui n'ont point de patience."
William Shakespeare

"Pauvres gens sont ceux qui n'ont pas de patience ! Quelle blessure s'est jamais guérie autrement que par degrés ?"
William Shakespeare

"Un moment de patience peut préserver de grands malheurs, un moment d'impatience détruire toute une vie."
Proverbe chinois

"Il n'y a point de chemin trop long à qui marche lentement et sans se presser. Il n'y a point d'avantages trop éloignés à qui s'y prépare par la patience."
Jean de La Bruyère











Vouloir tout et immédiatement, ça serait comme un petit enfant qui souhaiterait tous les jouets de la Terre sans avoir au préalable effectué sa lettre adressée au père Noël.

Ne serait-il pas plus astucieux pour lui de se concentrer sur le seul choix de cadeau qui le remplira de joie pour longtemps ?
Sa demande précise ne pourra être que le fruit de longs moments où il aura exploré toutes les pistes de son imagination, jusqu'à découvrir celui qui viendra chatouiller son essence.

Ainsi, le chemin pour combler sa personne ne sera point une ligne droite toute tracée avec des panneaux de signalisations, l'autorisant, ou non, à emprunter une voie.
Il aura pour vrai guide son unique libre arbitre.
Les seules petites voix qui pourront l'aider seront celles du monde invisible, lumineux et bienveillant, à condition, bien-sûr, qu'il accepte de communiquer avec elles en ouvrant sa réceptivité, sa créativité, ses croyances, sa foi et en leur offrant sa confiance.
Mais, la réponse qui fera vibrer son être ne pourra être délivrée que pas sa voix intérieure.

Dans l'intervalle, il aura conversé avec des fées, des lutins, des anges, des arbres, senti l'odeur enivrante du sapin et de la bruyère, dansé nu comme un ver avec le vent pour mieux recevoir l'étreinte du soleil sur sa peau, sans aucune contrainte de temps, ou de conventions sociales.
Au pire, il se sera éternisé à faire des ronds dans l'eau claire de la rivière.
Au mieux, il aura partagé l'herbe fraiche avec les rennes.

Dans l'absolu, il aura enchanté les oiseaux, et, les cailloux, les poissons et les feuillages se seront harmonisés avec son âme.

Tous les rêves sont dans la nature, sa nature est de les atteindre avec patience, une patience qui ne pourra jamais être ennuyeuse et stérile.

C'est à se demander même, si le chemin emprunté pour atteindre le but n'est pas plus intéressant que l'objet à trouver.










Texte de Mathilde Primavera.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire