Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

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Ici c'est le printemps toute l'année !!!

mardi 7 avril 2015

Du foot en passant par les poux pour arriver jusqu'à une certaine servitude !





S'il existe autant de personnes qui aiment le foot c'est certainement car les principaux protagonistes sont des "joueurs" qui peuvent "marquer" des "buts"!

Lorsque je marque mes orteils avec mes chaussettes trop serrées, en sillonnant l'asphalte de la cité des papes, le but n'est pas forcément présent.

Quant aux joueurs qui se trouvent dans la rue, ils ne mouillent pas leurs maillots. Sont aussi insipides que ma boite de sardines restée ouverte sur ma table, sans huile, sans arrête, sans chair, mais laissant une odeur indéfinissable et tenace, pas franchement agréable.

Mais, ma chair, ma peau, qu'il faut sauver absolument, parait-il, ne restent pas comme deux harengs saur tranquillement dans leur emballage.

Hier, ma chair s'est pétrie de douleur, a rougi de stupeur, devant le père, le fils et la vierge Marie.
Ma famille spirituelle n'est jamais présente là où je l'attends.

En revanche, dans l'attente d'une alliance réelle et durable avec elle, cette dernière finit toujours par se détourner de moi au moment le plus inattendu et inopportun qu'il soit, et ce, même si le père restera toujours omniprésent dans mon esprit et recommandé vivement par mon âme !

Des jours auparavant, c'est mon alter-ego intellectuel qui m' a tourné le dos pour sauver son égo, transformant nos rêves communs délirants, en délires certains.
On a beau savoir que ce n'est pas nous qui décidons de notre destin, il est toutefois, parfois, inhumain de nous laisser sans teint.

Les morts vivants, les fantômes qui croisent mes pas transparents, ne sont jamais que mes frères.
Je les ai tous abandonnés, à commencer par moi-même, par ingratitude, manque de certitude, servitude et mauvaises habitudes.

Finalement, la fascination, les joies et les chagrins qu'engendrent le foot, ne sont pas moins louables que mes propres sentences !

(Le pouvoir que l'on s'accorde, que l'on accorde aux autres, ne sont jamais que des poux que l'on peut voir sur sa tête et dans notre propre maison.)


Texte de Mathilde Primavera.

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